Publié dans Economie

JIRAMA - Près de 24h de blackout pour des centaines de milliers d’abonnés

Publié le lundi, 01 août 2022

La vétusté des infrastructures est devenue une excuse habituelle pour la compagnie nationale d’eau et d’électricité pour expliquer les délestages et autres coupures techniques. Des coupures d’électricité persistantes et de plus en plus longues ont marqué le quotidien des Tananariviens ces derniers jours. Du matin comme le soir, le délestage se multiplie.

Dimanche dernier, c’est toute la partie sud de la Capitale qui était plongée dans le noir durant presque toute la journée. Selon la compagnie, la coupure était, cette-fois ci, survenue à cause de la panne d’un disjoncteur, au niveau d’un transformateur de la sous-station, localisé dans la zone Tana-sud. Evidemment, sur le moment, personne n’a compris ce qui se passait mais on a tout de suite pensé au délestage habituel. Ce n’est que plus tard, quand le courant est revenu qu’on a pris connaissance de la raison de cette coupure d’électricité. Face à la situation, le mécontentement des usagers commencent à s’intensifier jusqu’à arriver à des manifestations violentes pour bloquer la voie publique, notamment à Itaosy et ses environs en fin de soirée avant-hier. Toutes les activités qui dépendent de l’électricité sont chamboulées dès qu’il y a une panne du réseau de distribution. « Comment peut-on travailler tranquillement si les coupures deviennent fréquentes? Nos produits sont impactés directement par cette situation », se lamente un poissonnier d’Andraisoro. Comme lui, des centaines, voire des milliers de Facebookers ne peuvent que pester devant leur écran pour exprimer leur mécontentement. Et encore si les batteries de leur téléphone ont assez de charge pour tenir durant ces nombreuses heures de coupure.

Ras-le-bol

« Ces petites coupures répétitives perturbent nos activités. Les machines doivent redémarrer à chaque fois. A part la perte de temps et la baisse considérable de la qualité de notre production, il y a un haut risque de dégradation de nos équipements qui coûtent chers. Nous sommes mécontents et inquiets. Les frustrations se voient même au niveau des employés », explique un gérant de PME dans le domaine du textile. Les abonnés de la JIRAMA ont crié leur ras-le-bol face à cette situation. Interrogé sur le dénouement de la situation, une source auprès de la J IRAMA a affirmé que les résultats de la descente effectuée vont déterminer les problèmes et trouver des solutions rapidement et ce afin d’éviter les coupures persistantes. Les pannes, coupures et délestages sont le lot quotidien des usagers depuis plusieurs années, en particulier lors de la période d’étiage où les moyens de production hydroélectriques sont moins disponibles. Depuis plusieurs semaines, la JIRAMA publie quotidiennement des programmes de coupure d’électricité à Antananarivo. Selon la communication officielle de la société d’Etat, chaque coupure dure environ deux heures de temps pour les quartiers concernés, en heure de pointe. Outre ces coupures programmées, des mini-coupures se produisent à des heures imprévues. Bref, la compagnie a plus de quarante-cinq ans mais force est de constater que les qualités de service ne cessent de se dégrader. Avec une gestion commerciale et financière peu rigoureuse et une fourniture en eau et électricité médiocre, ce sont les usagers qui paient le plus lourd tribut. 

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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